mardi 20 décembre 2011

L'abbé chez les Nudistes... (suite)

Comme annoncé dans le message précédent, voici quelques plus petites gravures (eau-forte probablement), lettrines et culs-de-lampe de René Garcia de "L'Abbé chez les Nudistes" de Marcel Kienné de Mongeot...






















lundi 19 décembre 2011

L'Abbé chez les Nudistes...

Voici une série de gravures sur bois de René Garcia pour le livre de Marcel Kienné de Mongeot "L'Abbé chez les Nudistes" (édition de collection grand format, 1954), pour le plaisir des yeux...






... en fond, le château d'Aigremont...

... et la piscine du sparta-club...



... dans un prochain message, quelques gravures de lettrines et culs-de-lampe de la même édition...

vendredi 11 novembre 2011

Présentation du blog Vivre d'Abord!




"Vivre d'Abord!"
… Un cri ! Jailli du tréfonds de la Vie !
Jubilation des corps ! Exultation des âmes !
Une exclamation poussée par l’instinct de conservation ?  Sans aucun  doute !
Une revendication élémentaire face à une oppression mortifère ? Certainement !

Car chacune, chacun en est conscient : “ Hors de la Vie, point de salut ! ”  Rien. Le néant.
Là-dessus, nous ne pouvons qu’être tous d’accord. La primauté à donner à la Vie ne souffre aucune réserve, aucune objection, aucune exception, aucun débat : c’est un impératif absolu ! Il s’impose par delà les générations, par delà les races et les cultures, par delà les sexes, par delà les espèces mêmes… Tous, nous sommes tous embarqués, sur cette Planète, dans la même aventure de la Vie !

Le Monde va mal ?  Ce n’est pas nouveau !
Une “ civilisation ” est en train de s’écrouler ? Ce n’est pas la première !

Les “ formes ” passent, on le sait. Mais demeure toujours l’Argile !
L’Argile de la Vie : c’est elle qui compte.

À la croisée des chemins, un jour ou l’autre, pour l’individu comme pour les Sociétés, retentit la fameuse interpellation : “ la bourse ou la vie ? ! ” Qui hésitera ? ! Je suis prêt à tenir le pari ; même auprès de Mme Betancourt…
“ Tes fringues ou ta peau ? ! ” La question ne se poserait même pas !
Vêtu et mort ou nu et vivant ? C’est quoi ton choix, là, sans réfléchir, même sur un quai de RER ?

Aujourd’hui que nous voilà tous au pied des quatre murs totalitaires qui enferment les destinées de toute l’Humanité depuis si longtemps, il est urgent de se tourner vers l’essentiel et de s’y amarrer fermement.
Et l’essentiel, c’est la Vie !



Voilà les raisons qui nous poussent à relancer aujourd’hui, onze ans déjà après le début du troisième millénaire, le Mouvement Social Vivre. Notamment par le moyen de cet interphone planétaire qu’est devenu le WEB.
Toujours étouffé depuis que des “ pouvoirs ” de tous ordres tentent de “ guider ” (“ führen ” en allemand…) les peuples et l’Humanité vers des croyances et des existentialismes plus phantasmatiques les unes que les autres, ce Mouvement n’a cessé de maintenir en éveil la pulsion de Vie dans l’Esprit humain, malgré toutes les vicissitudes mentales qu’il a pu connaître.
Retrouver l’issue de secours ou, pour faire plus image et moins “ panique à bord ”, la  “ veine ” du courant, et se réapproprier l’espérance, telle est notre ardente motivation.
Depuis un siècle, ce Mouvement s’est laissé appeler “ naturiste ”… C’était un terme fort et novateur, en ce temps-là. Cela voulait dire : “ reprendre le cours naturel de la Vie et de son évolution positive ”, comme cela avait été constant depuis l’origine du Monde ; tout en y intégrant les valeurs de fraternité, de solidarité et d’Amour, acquises par nos devanciers en Humanité.
Depuis, le terme s’est considérablement affadi, synonyme désormais, sous la plume de certains journalistes, d’ “ hédonisme petit-bourgeois et égocentriste ” Il est même devenu carrément équivoque depuis que les  nouveaux libertins  en tous genres en ont fait leur “ cache-sexe ” de prédilection…
Pourtant, quel mot résonne mieux que Nature pour englober et faire converger tous les instincts de survie et de Vie qui nous travaillent ? Des plus basiques aux plus immatériels (comme l’Amour ou l’intuition d’une Transcendance)…
Nous avons pensé au vieux vocable de “ naturien(ne) ”… A voir.
Pour l’heure, nous conserverons encore le sous-titre donné à notre “ radeau de sauvetage ” mis à l’eau en 1988 pour sauver une fois de plus la pensée fondatrice du Mouvement de la énième tempête qui l’assaillait alors : l’A.N.E.P. (Association Naturiste Européenne pour la Plénitude de la Vie).

Entre-temps, nous avons pu reconstituer une très grande partie de la bibliothèque perdue des œuvres écrites et iconographiques de ceux qui ont été les passeurs de l’esprit du “ Vivre d’Abord ! ” au cours du Siècle passé.
Il s’agit de cet Institut Français du Naturisme dont sont et seront extraits les documents d’information et de réflexion que nous vous proposerons sur cette Agora (pour ne pas dire “ forum ”…) de la Conscience Naturiste (ou “ naturienne ”…) du Monde.

Bienvenue donc à toutes et à tous dans ce bain de Jouvence, de Liberté et d’Espoir !



Michel PIVERT
Président-fondateur de l’A.N.E.P.
(Secrétaire général des Jeunesses Naturistes de France de 1963 à 1973)



mardi 4 octobre 2011

Inédit de Kienné de Mongeot

Entre les éditoriaux, les articles et les livres qu'écrivit et publia Marcel Kienné de Mongeot, il en est un dont vous n'avez certainement encore jamais entendu parler, et pour cause: il n'a jamais été édité!


La Révolte des Sexes, Historique de la Nudo-Sexualité et du Nudisme Contemporain, "tapuscrit raturé sur feuilles volantes" que conserve l'Institut du Naturisme, va enfin pouvoir être publié par le biais de l'ANEP.


Tout est annoncé dans le titre, et le savant contenu en est proprement captivant!

Actuellement, les phases de numérisation et de re-frappe ont été effectuées. Nous en sommes à la phase de correction.

Nous ne pouvons malheureusement pas vous fixer de rendez-vous, tout ce travail nécessitant beaucoup de temps et d'énergie: bénévolat et contingences de la vie obligent!


À suivre tout de même!

mercredi 28 septembre 2011

La Peur de la Nature

de François terrasson

sous-titre :
« Au plus profond de notre inconscient les vraies causes de la destruction de la nature ».





Tout est dit, ou presque...

François Terrasson analyse avec une pointe de dérision, mais surtout avec beaucoup de perspicacité les mécanismes psycho-socio-culturels qui conditionnent nos existences et nos relations conflictuelles et désastreuses avec la nature, dont pourtant nous faisons tous partie intégrante...



Mais ici, point de jargon médical ni de concepts aussi abstrus qu'abscons : une balade, l'air de rien, dans l'univers souterrain de l'émotionnel qui nous domine, quoi qu'on en dise, même -et surtout- chez ceux qui se veulent les plus cartésiens...

L'occasion de comprendre non seulement pourquoi nous détruisons la nature, mais plus généralement l'effroi que suscite toute spontanéité, toute manifestation anarchique, bref « tout ce qui ne dépend pas de la volonté de l'homme* », y compris chez lui-même, ses enfants, ses artistes, ses marginaux, ses fous, ses femmes...

Une petite promenade jubilatoire, déconditionnant avec simplicité nos regards de civilisés angoissés, nous permettant de renouer avec la Nature comprenant notre propre nature...

Un livre « assainissant », incontournable de la Bibliothèque de l'ANEP !

*C'est la définition « Terrasonienne » de la Nature... amusante, n'est-ce pas ?

jeudi 22 septembre 2011

Sus à la bêtise humaine!





Auteur: Marcel Kienné de Mongeot
La Revue Naturiste Internationale n°173 ( Février 1970)

mardi 20 septembre 2011

dimanche 18 septembre 2011

Deux éditos-choc de Kienné de Mongeot



Auteur: Marcel Kienné de Mongeot
Vivre d'Abord! n°331 (Décembre1939)
Vivre d'Abord! Série EROS n°1 (1946)


En guise de préface…

Dans le cadre de notre projet de réveil de la “ pensée naturiste ” et d’éclairage sur l’esprit qui la sous-tend, nous avons choisi de vous donner à lire deux éditoriaux de Marcel Kienné de Mongeot parus dans “ Vivre d’Abord ! ”, le magazine du Mouvement Social Vivre.

L’un, daté de Décembre 1939 sera le dernier de “ l’avant-guerre ” (elle est déclarée depuis 3 mois…). L’autre, de Juillet 1946, inaugurera la reprise des parutions de la revue, après la fin des hostilités.

Le premier texte, intitulé Le Mouvement Gymnique et la Guerre, exprime l’extrême amertume de Kienné de Mongeot et de tous les “ gymnosophes ” français (1) devant les multiples trahisons de Hitler vis à vis du Mouvement dit « de la Libre Culture » (Feikörperkultur). En effet, à l'origine, dès 1918, celui-ci était porteur d'idéaux de Paix, de Justice, de Simplicité et de Bonté, destiné au « rapprochement fraternel entre les peuples et les races, et l'amélioration corps et âme de l'être humain ». Aux antipodes, comme on le voit, de l'idéologie Nazie.

Il tord le cou, une fois pour toutes j’espère, à ces malveillantes et imbéciles affirmations qui réitèrent périodiquement –pour quelles raisons, on se demande ?!…- la “ thèse ” fumeuse et négationniste selon laquelle ce Mouvement, aujourd’hui connu sous le vocable fourre-tout de “ naturiste ”, serait le fils honteux du fascisme hitlérien (2).

Le second, intitulé La Bombe Érotique (3), juste après l’hécatombe, en Juillet 1946, réaffirme son indéfectible foi dans les “ vertus de la Vie ”, si j’ose dire. Et la source de cette énergie de Vie créatrice, il la désigne très pertinemment par le mot “ Eros ”, pris dans le sens grec d’une psycho-cosmogonie à laquelle il se référera toute sa vie; à l’instar de la plupart de ses contemporains, tout imprégnés de culture classique.
Vingt ans avant l’explosion juvénile des années 60, il osera affirmer qu’ “ entre la guerre et l’Amour, il faut choisir ! ”.
D’ailleurs, la force de sa conviction dans l’incontournable vérité de cette analyse le poussera à renommer audacieusement “ Vivre d’Abord ! ” “ Eros ” pendant les trois premiers numéros de l’après-guerre. Mais, incompris une fois encore, même par nombre de ses adhérents restés pourtant fidèles à ses thèses durant les années de plomb, il reviendra à son titre-fétiche, beaucoup moins  provocateur et polémique, et qui exprime néanmoins le même élan vital.

Ces deux textes, outre qu’ils expriment la permanence, au delà du Temps, d’une exigence intrinsèque (pour ne pas dire “ congénitale et ontologique ”…) de l’être humain à conscientiser et vivre réellement le vrai sens de sa Vie, déblaient la voie à notre entreprise en faisant avorter maints “ débats ” oiseux et vains qui n’auraient pas manqué de venir parasiter un site que nous voulons mine d’idées, de témoignages et de propositions afin d’aider à donner un visage au Nouveau Monde à naître.

Michel PIVERT et Julien WOLGA

1)C’est par cette appellation qu’aimaient se désigner les “ naturistes ” de l’époque ; elle signifie quelque chose comme “ adeptes de la Sagesse par la Nudité ”. Nudité des corps et des esprits , c’est à dire dépouillés des oripeaux artificiels  - qu’ils soient magnifiques ou misérables !-  dont les humains “ habillent ” la vérité de leur condition, de leur place dans le Monde et  de leur destinée. Ces “ loques ”, même estampillées “ de luxe ”, concernent bien évidemment  les dénis, les préjugés, les idéologies, etc…sécrétés par le mental depuis … Adam et Eve.

2)Dans la légende d’une photo publiée en Janvier 1947 (V. d’A. n° 4), il écrira encore : “ L’Allemagne nazie était dirigée par Hitler, atteint de névropathie, par Goering, obèse et par Goebbels, rachitique ! Des cerveaux déséquilibrés dans des corps malades ! ”  Des personnages  aux antipodes  de l’idéal proposé par le Mouvement de la Libre Culture.

3)En référence à la bombe atomique américaine d'Hiroshima et de Nagazaki quelques mois plus tôt.

vendredi 16 septembre 2011

L'Extraordianaire Équipée des Turlupins











Auteur: Claude Arnault
La Revue Naturiste Internationale n°2, 3, 4, 5 et 6
Mars à Juillet 1956

Le texte que vous venez de lire est extrait des cinq premiers numéros du mensuel naturiste "La Revue Naturiste Internationale" éditée à partir de Février 1956 par M. Vital de VALENCE.

Il retrace de façon à peine romancée l'authentique épopée de la Béguine savoyarde Péronne d'AUBAN (ou DAUBENTON) dont les disciples, issus de la jeunesse française de la seconde moitié du XIVème siècle - toutes classes sociales confondues- se comptèrent par dizaines de milliers.

Elle appartenait à la vaste nébuleuse des Frères et Soeurs du Libre Esprit qui, à partir du XIème Siècle et jusqu'à la fin du XVIème revendiqua dans la plus totale non-violence la liberté des corps autant que celle des âmes.

Elle mérite sans aucun doute le titre de "Jeanne d'Arc" des Naturistes.

Michel Pivert