mercredi 11 avril 2012

Naturisme et Spiritualité...

En marge du congrès 2012 de la Fédération Française de Naturisme est initié un débat autour du sujet "Naturisme et Spiritualité".
L'ordre du jour y est proposé comme suit:

-Faire connaissance : chacun est invité à s’exprimer sur son vécu...et son intérêt pour ce thème de réflexion.
-Chacun dit comment il pourrait définir la spiritualité, en quelques mots (on supposera que chacune et chacun
sait ce qu’est le naturisme)
-On développe ensuite les liens entre naturisme et spiritualité.
-Quels écrits connaissons-nous sur ce thème ?
-Comment peut-on communiquer sur ce thème : articles dans Nat Mag, 3N, forum sur site FFN, conférences, autres.
-Autres points


Ne pouvant nous y déplacer, nous avons donc fait passer nos participations écrites, les voici ci-dessous, telles-quelles...

°

Contribution de Michel PIVERT à
la réflexion proposée sur les rapports entre
Naturisme et Spiritualité
(...), m’a communiqué le plan que Paul RHETORE (actuel Président de la Fédération Française de Naturisme) souhaite voir suivre par les intervenants qui voudont bien participer de vive voix ou médiatiquement, au débat. Je l’ai trouvé très judicieux et je m’y range donc bien volontiers.
I - Je me présente.

Michel PIVERT. Rentré en Naturisme…le jour de ma naissance (et même 9 mois auparavant !).
J’ai rejoint le Mouvement qui portait  ce bel idéal de Vie dès mes 14 ans, avec la bénédiction de ma mère. J’y ai été chaleureusement accueilli par Albert et Christiane LECOCQ qui en étaient alors les principaux animateurs. Rapidement, j’ai, comme on dit, « pris du galon » ! Il faut dire qu’à l’époque, on ne se bousculait pas au portillon des responsabilités… Surtout en gardant son nom d’état civil ! La peur du qu’en-dira-t-on …

J’ai ainsi activement  participé à la création d’un des premiers clubs ouvert à une jeunesse qui, dans ces années-là ,se sentait fortement attirée par la vie naturiste. Il prit le nom de « Juvénia » et fut rattaché aux Compagnons Campeurs de France de Lucien AUZIAS) Les portes de l’Institution fédérale m’ont donc été assez tôt (entr’ !) ouvertes. Au début des années 60, j’ai proposé de fédérer les quelques 12 groupements de jeunes existant alors. Je devins ainsi Secrétaire Général  du CNJN (Comité National de la Jeunesse Naturiste). On peut se reporter à cet épisode de l’Histoire du Mouvement en lisant notre « Manifeste » diffusé à partir de 1963.


J’ai par ailleurs apporté ma pierre  -comme je le fais présentement !- à la réflexion qui battait alors son plein sur le devenir du Mouvement. Ceci sous la forme de nombreux articles que j’ai produits,à partir de là, pour les magazines naturistes alors en plein essor : « La Vie au Soleil », « La Revue Naturiste Internationale » (40.000 lecteurs mensuels !), « Vivre d’Abord ! », « Jeunesse et Avenir »…

Suite à cet « activisme », en 1966, Marcel KIENNE de MONGEOT, le patriarche de la gymnosophie, me fit l’insigne honneur de me désigner comme son héritier spirituel, de préférence à Albert LECOCQ…Il le jugeait en effet trop engagé dans la « commercialisation » du Mouvement que lui soufflait comme étant incontournable toute une Cour intéressée de promoteurs et de financiers. Il n’avait pas imaginé à quel point c’était là me faire un cadeau empoisonné ! Aussi n’ai-je pas tardé à être mis sur la touche par les courtisans de « Pépé ». Quant à lui, il m’a personnellement gardé toute son affectueuse estime, jusqu’à sa mort en 1969.

Peu de temps après, j’ai émigré en Provence pour tenter de reprendre la suite de Georges et Pierrette BOUDOU, les créateurs de « La Chataigneraie », le mythique Centre de Vacances des Gorges de l’Ardèche. Mais vu le différentiel de moyens, la SOCNAT m’a doublé sans mal ! Elle a  néanmoins mis la clef sous la porte au bout de trois saisons…Exit « La Chataigneraie ». 
En 1983, je suis appelé à Paris pour relancer « La Vie au Soleil » qui ne paraissait plus depuis un an. J’en devins brièvement le rédac’chef avant que le titre, bien regonflé, ne soit revendu par son opportuniste propriétaire à des amis de…Jean-Marie LE PEN.

Entre-temps, en quête d’une voie d’épanouissement un peu plus « métaphysique » à proposer au Naturisme pour enrichir l’œuvre de pionniers, je m’étais engagé dans une exploration sans préjugés de divers enseignements dits « spirituels ». Orientaux, amérindiens, chrétiens… En chemin, j’ai découvert avec jubilation qu’aucun ne contrariait fondamentalement mon « crédo » naturo-gymnosophique. Bien au contraire !
Aujourd’hui, je poursuis toujours cette belle aventure de Vie…

Ah, j’oubliais : j’ai fait des études d’économiste avant de virer ma cutie vers l’écologie militante ! J’ai eu trois enfants, dont le plus jeune (14 ans), avec une « reine » de l’Ile du Levant, la Mecque légendaire du Naturisme… Un « couronnement » de mon parcours, en quelque sorte ! 

II – « Mon » Naturisme.

Je déteste les mots en « isme » ! Ils fleurent trop l’idéologie et le fanatisme. Le plus souvent, ils évoquent des « systèmes » rigides et réducteurs. Pire, ils finissent toujours par exploser en une gerbe d’intégrismes rivaux ; ils divisent et sont sources de conflits intarissables.

Mais alors, comment nommer cet appel viscéral de la « Nature » ? Cet élan à la fois exaltant et apaisant qui nous pousse du fond de notre être vers le Vivant, vers la Terre, vers le Cosmos ?

Car où commence-t-elle et où finit-elle cette « Nature » ?
Les senteurs mêlées d’une forêt, le chant céleste d’un oiseau, la course ondoyante d’un guépard, les teintes pastel d’un lever de Soleil, la douceur des seins de ma bien-aimée, l’immensité de la voûte étoilée, le bercement mélodieux de la mer, le sourire confiant d’un enfant… Sur chacune de ses manifestations, on pourrait mettre un mot…et en faire un « isme » ! Faisons-en plutôt un hymne !

Je me refuse donc à toute définition, forcément figeante  et sclérosante.
Je préfère me laisser porter par les ondes de mon ressenti et m’efforcer de mettre dessus des mots pas trop déformants, pour pouvoir éventuellement en parler avec justesse.

Ce profond « sentiment de la Nature » ne saurait se voir imposer des limites.
Sa poésie, la joie qui en émane, l’enthousiasme qu’il soulève tout au fond de notre corps et de notre conscience, se dissipent comme un mirage dès qu’on met un écran entre Elle et soi. C’est bien pourquoi la Nudité est toujours vécue, par les gens sincères avec eux-mêmes, comme le seul état dans lequel on peut réellement le vivre en toute plénitude ! « Faire corps avec Elle ! », s’exclame une récente publicité. Quel beau slogan ! « Faire corps et âme ! », ç’eut été encore plus beau !…

L’attitude, disons désormais naturienne dont on ressent l’exigence dès qu’on a pu faire cette expérience d’authenticité, consiste alors à rechercher la voie du moindre obstacle entre cette Source de Vie essentielle et soi-même. Jusqu’à ce que le miracle d’une communion fusionnelle s’opère.

« Mon » Naturisme requiert donc de savoir se dédouaner de tout ce qui peut entraver cette immersion de ma vie dans l’Océan de la Vie. Fuir toute artificialisation, toute dénaturation, tout dévoiement, tout détournement, tout corsetage, toute inhibition… Lâcher prise et faire confiance au Génie du Vivant qui, depuis la Nuit des Temps, affine sans relâche toutes les manifestations de la Création. La nôtre, l’humaine, notamment.

Et, dans cette belle renaissance à soi-même, rencontrer enfin « l’Autre » ! Dans sa propre identité.


III – « Ma » Spiritualité.

A partir de là, n’y aurait-il pas  comme l’évidence d’un continuum entre ce vécu naturiste disons « existentiel », en lien avec le Monde  « physique » et ce qu’il est convenu d’appeler la vie spirituelle, en lien, pour sa part, avec le Monde dit « métaphysique », ou plus précisement: transmatériel ?

EINSTEIN a interloqué la Science établie de son époque en prouvant l’évidence, cependant difficile à saisir, d’un continuum espace-temps ! Après lui, d’autres explorateurs de la Connaissance ont encore ouvert une autre porte sur la compréhension des racines de l’Univers en découvrant l’ultra-réalité du monde quantique ! Autant d’avant-gardes avancées qui, en un apparent paradoxe, avaient rejoint les intuitions ancestrales des aventuriers de l’Esprit, recueillies au plus profond de leurs méditations…

Plus aucun doute désormais –sauf pour quelques esprits obstinément fermés et qui rencontrent de moins en moins d’audience. Les limbes aient leurs âmes !…- : le Monde du Vivant se joue des clivages mentaux que les sens fractionnés et la cérébralité obtuse de la grande masse des hommes ont voulu plaquer sur lui depuis le « triomphe » ambigu  de la Raison Pure.

Entre matière inerte et « matière » vivante, entre corps et psyché, entre psyché et esprit, les illusoires barrières tombent une à une. Le caractère psycho-somatique de bien des maladies n’est plus à démontrer ! Et la proclamation des Anciens, « Mens sana in Corpore sano », reprend désormais tout son sens : à la fois constat, proclamation et objectif…

N’oublions pas que c’était déjà la devise fondatrice reprise par les pionniers du Naturisme dit « intégral » ! Ils démontraient, en outre, que cet « ardent idéal » n’était pas accessible autrement que par les voies de la Nature.

Qu’on appelle « matière » ce qui se passe à un « bout » de l’infini chemin de la Vie et « dieu » ce qui se passe à l’autre « bout », qu’importe ! La réalité d’un processus sans limites, sans commencement ni fin, sans hiatus, s’impose à nous ! Et notre existence nous en fait parcourir l’aventure aussi naturellement qu’une goutte d’eau dans la veine d’un courant !


IV -  La question d’un pont entre Naturisme et Spiritualité.

Si je me suis clairement exprimé et si le lecteur m’a suivi jusque là, on comprendra aisément que pour moi, la question d’un « lien » entre Naturisme et Spiritualité ne se pose même pas !


Ce « courant porteur » que je viens d’évoquer, c’est précisément cela , l’essence  du Naturisme !

En sortir nous condamne au même sort que la goutte d’eau qui viendrait à s’en échapper : s’évaporer et s’en retourner, sous forme de nuage, réalimenter, au mieux, la source ; au pire, se perdre dans les sables arides du désert…

Mais s’y maintenir dans une joyeuse adhésion, voilà  l’option naturiste authentique.
En affirmant cela, je sais que je me situe fidèlement au cœur-même  de la pensée de nos fondateurs.
Et l’accomplissement de la phase dite « spirituelle » de ce processus de confiance (de Foi pourrait-on dire !), nous ouvre à la traversée émerveillée de contrées insoupçonnées de la Vie.
Toute la stimulante beauté du Naturisme réside dans cette certitude libératrice. Il suffit de l ‘expérimenter pour s’en convaincre !

Descendons un jour ensemble, voulez-vous, les Gorges de l’Ardèche dont j’ai voulu faire dans cet esprit précisément une « réserve naturelle » et y maintenir coûte que coûte une présence naturiste ; dans ce lieu hautement initiatique, vous comprendrez par tous vos sens, par toute votre intelligence naturelle, ce que je veux dire ici…
Non, ce n’est pas pour rien que les premiers naturistes s’y étaient tant complus et qu’ils s’y étaient implantés : ils avaient senti qu’ils côtoyaient là les symboles les plus immédiatement intelligibles des plus grands Mystères de la Vie ! Même s’ils n’en étaient pas toujours conscients, l’émotion poignante qui les rendait si fidèles au lieu, exprimait mieux que des mots les « raisons » presque ontologiques qui les y attachaient.

Dans un registre plus traditionnel, savez-vous ce que Jésus répondit un jour à des disciples qui lui demandaient : « Dis-nous, Maître, qui est à l’origine des choses : la matière ou l’esprit ? ». Voici l’énigmatique et lumineuse réplique qu’il leur fit : « Si c’est l’esprit, c’est une merveille !. Et si c’est la matière, c’est une merveille de merveille ! »…Les laissant deviner par eux-mêmes que c’est l’union des deux qui soutient l’Univers !

Ne perdons jamais de vue que la plus grande mystique sans doute de l’Histoire de la Voie dite chrétienne que fut Marie-Magdeleine, commença d’abord par quitter les chemins mondains sans issue où elle s’était fourvoyée (sa fameuse « conversion », dans un élan d’Amour éperdu pour son « Rabbouni »).
Marie-Madeleine de Giampietrino
Elle reprit aussitôt le cours « naturel » de la Vie et de sa vraie destinée, pour finalement accomplir sa transcendance au sommet de la Sainte-Baume. Dans un éclat de lumière insoutenable, nous dit la Tradition. Là où la même Tradition note encore avec insistance qu’elle y vivait nue et dans « une heureuse sobriété  », comme dirait aujourd’hui mon ami Pierre RABHI !

Plus « naturiste » et plus « spirituelle » ?  Trouvez mieux !


V – « Mes » inspirateurs.


Alors, demanderez-vous peut-être, « à quels écrits se réfère-t-il, celui-là, pour soutenir une vision aussi « religieuse » du Naturisme ? !»


Oserai-je vous répondre : « D’abord au grand Livre de la Nature !». Cela vous étonne ?  Certes , je n’omets pas pour autant de rendre un hommage ému à tou(te)s celles et ceux qui m’ont guidé, dans cette vie présente , vers le rayon de bibliothèque où il s’empoussiérait un peu par ces temps d’hyper-technologie. Des noms ?  Eh bien, notez par exemple, dans le désordre et sans exhaustivité : LANZA DEL VASTO, le Maître Mikhaël AÏVANHOV, Jean ROSTAND, Arnaud DESJARDINS, François TERRASSON, Günther SCHWAB, MA ANANDAMAHI, OSHO… Mais aussi, bien sûr : KIENNE de MONGEOT, les Docteurs DURVILLE, MALKOWSKY,.. Et par dessus tous –je sais qu’ils me pardonnent !- notre « Grand Frère », JESUS de NAZARETH, accompagné de sa « Grande Sœur », MARIE de MAGDALA.

Tous, si l’on sait les lire et les « entendre avec les bonnes oreilles», sans a-priori, nous indiquent leur propre référence à eux : et c’est toujours la Création, la Nature ! Cet infini réceptacle d’évidences quant au sens manifeste de la Vie ! Tous nous disent : « Observez ! Laissez-vous porter par les ressentis intimes et premiers qu’Elle vous procure ! Ne les censurez pas avec votre « tête » ! Eprouvez-les par l’expérience du quotidien ! Donnez-leur accès à votre Conscience, autant que faire se peut par le truchement de mots justes ! Confirmez-les par les témoignages de tou(te)s celles et ceux qui ont suivi parallèlement ce Chemin ! » Et Dieu sait si l’Histoire Humaine, heureusement, en est riche ! Autant à l’ Orient qu’à l’Occident ! De l’Hymalaya à la Forêt Amazonienne ! Des temples d’Egypte aux Cathédrales d’Europe ! Des Vestales aux Béguines ! Des Bodhisattvas aux Soufis ! De Tilopa à François d’Assise !…

Authenticité et Confiance donc ! Tels semblent bien être les deux piliers de la Porte (qu’on dit  étroite! Mais ne serait-ce pas notre entendement qui l’est !) ouvrant à la plénitude de la Vie ! Deux critères aussi pour discerner les « bons pasteurs » des « faux gourous » !



VI – Comment « communiquer » sur ce thème ?

Quant à la manière et aux moyens de faire passer un tel « message » en milieu naturiste si l’on en ressent le besoin et la vocation, j’avoue ma perplexité et mon embarras.

Partant du constat qu’ « il vaut mieux ne pas mettre des pièces neuves sur les vieilles outres », pour parler comme JESUS, je serais tenté de dire : «Construisons ce Naturisme-là sur un terrain vierge ! »

Les structures existantes ont certes l’immense mérite d’exister. Mais elles sont vieillissantes ! Elles sont suturées de partout à la suite des luttes intestines misérables qui les ont ravagées tout au long de ces 50 dernières années ! Elles gèrent tant bien que mal une option somme toute « consumériste et bonne-frenquête » d’un Naturisme ramené prudemment à sa plus simple expression : le nudisme…Mais lui-même en butte à l’insidieux travail de sape d’un nouvel « ordre moral », frileux et pervers. Apeurées, elles en sont même arrivées cette année à faire sa promotion au moyen d’affiches…habillées ! Voyez la campagne promotionnelle du Club Français du Naturisme… Elles se sont laissées emporter par tous les « airs du Temps » à la mode, à base de « tolérances » tous azimuts et, in fine, fatalement contradictoires ! Elles se sont figées dans une Définition, aussi creuse qu’unanimement passe-partout, du Haut Idéal qu’elles s’évertuent encore à incarner. Elles ont ostracisé une à une toutes les « têtes » honnêtes et sincères qui émergeaient de çi de là, dedans comme hors du Mouvement, pour se proposer au pilotage du « bateau » ! Elles n’ont pas su motiver les nouvelles générations pour qu’elles se tournent en masse vers le génial paradigme de Vie dont elles se veulent jalousement les seules dépositaires alors qu’elles l’ont si peureusement mis sous le boisseau ! Que lança un jour Jésus aux prêtres de Jérusalem ? « Vous détenez les clefs du Temple ! Non seulement vous n’y entrez pas vous-mêmes, mais vous en empéchez ceux qui voudraient y entrer ! »…

 Bref, on ne peut que souhaiter que ce « bateau sans rames, sans voiles et sans gouvernail » finisse le plus rapidement possible par accoster, au hasard bienheureux des courants, sur un rivage qui saura reconnaître le trésor qu’il porte dans ses cales. Mais toujours « aux fers » pour l’instant ! À l’instar de cette Marie-Magdeleine s’échouant en Camargue il y a près de 2.000 ans, selon la Tradition, et allumant aussitôt le feu de la « Bonne Nouvelle » qui se propagea ensuite comme traînée de poudre dans toute l’Europe !

Aujourd’hui, grâce sans doute, à la crise mondiale qui a déchiré le flanc de notre arrogant « système », tel l’iceberg du Titanic, le Temps est peut-être venu de ranimer enfin ce Naturisme que nous ont légué les visionnaires du Passé. Dans toute son intégrité. Dans toute sa cohérence. Dans toute sa richesse.

Y compris donc, nécessairement dans sa dimension « spirituelle ».

C’est ce Naturisme-là qu’il s’agit de « dire » au Monde !  Ce Naturisme authentique, holistique  et tellement fécond!

Et à « Vivre d’Abord ! – l’ANEP », nous nous y employons.

La  preuve !



Michel PIVERT
Président-fondateur de l’ANEP